CHIEN : Rupture du ligament croisé antérieur
En quoi consiste ma prise en charge ostéopathique. Faut-il opérer ou non ?
La rupture du ligament croisé antérieur (LCA) est une blessure fréquente chez les chiens, souvent causée par un traumatisme, un mouvement brusque ou une dégénérescence progressive du ligament.
Cette rupture entraîne une instabilité importante du genou, provoquant boiterie, douleur et, à long terme, des complications comme l'arthrose.
En tant que praticienne en ostéopathie vétérinaire, mon approche vise à accompagner la récupération de manière globale, en complément ou parfois en alternative à la chirurgie, selon le cas.
Voici comment se déroule ma prise en charge :
*Évaluation complète du chien*
Lors de la première consultation, je réalise une évaluation approfondie de la mobilité globale du chien et de son genou, en tenant compte des répercussions sur l’ensemble du corps (bassin, colonne vertébrale, hanches, etc.). - L’instabilité du genou peut provoquer des compensations musculaires et articulaires, ce qui affecte souvent les hanches, le dos et même les autres membres. Je cherche à repérer ces compensations pour mieux les traiter.
*Techniques de relâchement myofascial et articulaire*
Cette rupture entraîne une instabilité importante du genou, provoquant boiterie, douleur et, à long terme, des complications comme l'arthrose.
En tant que praticienne en ostéopathie vétérinaire, mon approche vise à accompagner la récupération de manière globale, en complément ou parfois en alternative à la chirurgie, selon le cas.
Voici comment se déroule ma prise en charge :
*Évaluation complète du chien*
Lors de la première consultation, je réalise une évaluation approfondie de la mobilité globale du chien et de son genou, en tenant compte des répercussions sur l’ensemble du corps (bassin, colonne vertébrale, hanches, etc.). - L’instabilité du genou peut provoquer des compensations musculaires et articulaires, ce qui affecte souvent les hanches, le dos et même les autres membres. Je cherche à repérer ces compensations pour mieux les traiter.
*Techniques de relâchement myofascial et articulaire*
L’ostéopathie permet de détendre les muscles et équilibrer les tensions autour de l’articulation du genou, ce qui aide à réduire la douleur et à rétablir une meilleure circulation. Des techniques douces sur les fascias et les muscles environnants (comme le quadriceps, les ischio-jambiers et le muscle psoas) aident à améliorer la mobilité et à réduire les blocages qui affectent l’ensemble du membre postérieur.
*Rééquilibrage du corps*
*Rééquilibrage du corps*
La rupture du LCA crée des compensations dans l’ensemble du corps. Je m’assure que la colonne vertébrale, les hanches et les autres articulations ne subissent pas de surcharges qui pourraient aggraver la situation. L’objectif est de restaurer une posture équilibrée. Dans ma démarche ostéopathique cet équilibre passe également par un traitement des organes viscéraux, qui par leurs attaches fasciales contribuent eux aussi à changer la biomécanique générale du corps.
*Soutien à la rééducation post-traumatique*
En travaillant sur la mobilité et la souplesse des tissus, j’aide le chien à mieux récupérer. Si une chirurgie est nécessaire, les séances d’ostéopathie peuvent améliorer la convalescence, favoriser une meilleure récupération fonctionnelle et réduire le risque d'arthrose. La prise en charge post-opératoire doit se faire le plus rapidement possible, c'est-à-dire dès le retrait des points de suture. (Chez les personnes opérées d'une rupture de LCA, un physiothérapeute fait sa première visite déjà 2 jours après l'opération ...).
Faut-il opérer ou non ?
La décision d'opérer ou non est entre les mains du propriétaire !
Je vais bien sûr le guider et le soutenir dans sa décision quelle quelle soit et dans la démarche qui s'en suivra. Il faudra prendre en considération tous les facteurs cités ci-dessous. Il faudra également réfléchir aux risques de la narcose, à l'organisation lors de la convalescence et bien sûr, malheureusement au prix.
De mon point de vue, le plus important est la qualité de vie du chien.
Si avec un traitement conservatif, ce qui consiste en un suivi ostéopathique (espacement des traitements à définir selon besoin), des compléments pour l'arthrose, des anti-inflammatoires (si ou quand nécessaires), le chien a une vie confortable, c'est tout à fait envisageable. L'avis d'une collègue chirurgienne sera souvent demandée en complément. En plus de tous les facteurs cités ci-dessous, il faut également prendre en
La décision d’opérer ou non dépend de plusieurs facteurs généraux :
- Taille et poids du chien: Les chiens de grande taille ou obèses ont tendance à avoir besoin de la chirurgie, car l’instabilité de leur genou est plus difficile à compenser naturellement.
- Niveau d’activité: Les chiens très actifs ou de sport (comme les chiens de travail, les chiens de chasse) bénéficient souvent de la chirurgie pour retrouver leur pleine capacité fonctionnelle.
- Gravité de la rupture: Une rupture partielle peut parfois être prise en charge sans chirurgie, avec une combinaison de repos, de rééducation et d’ostéopathie. En revanche, une rupture complète nécessite souvent une intervention chirurgicale pour stabiliser l’articulation. Pour estimer la gravité il faut également connaître l'état arthrosique des deux genoux et des hanches. Pour cette raison, je collabore avec une collègue chirurgienne pour faire des radiographies et un pronostic opératoire..
- État général du chien: Chez les chiens âgés ou fragiles, où la chirurgie présente des risques, une prise en charge ostéopathique associée à des mesures conservatrices (repos, soutien orthopédique (par ex. kinésio-tape), renforcement musculaire, compléments alimentaires) peut être privilégiée.
Donc il n'y a pas de réponse juste à cette question "opérer ou non ?" La décision doit donc être prise au cas par cas.
Conclusion
L’ostéopathie peut jouer un rôle clé dans la prise en charge des ruptures du LCA chez le chien, que ce soit en complément d’une chirurgie ou dans un traitement conservateur. Elle permet de rétablir un équilibre global, de soulager les compensations et d’améliorer le bien-être général du chien.
La décision d'opérer ou non doit être prise par le propriétaire, en toute connaissance de cause et avec prise en compte des avantages et des complications possibles, en fonction des caractéristiques spécifiques du chien, de son état général, de la gravité de la rupture.