CHEVAL : Lien entre le trot et les organes
CHEVAL : Comment les organes peuvent influencer la qualité du trot ?
Lorsque votre animal trotte, son mouvement ne dépend pas uniquement des muscles et des articulations. Bien que le trot semble, au premier regard, être un geste essentiellement locomoteur, il met en jeu l’ensemble du corps, y compris les organes internes.
Comprendre ce lien permet d’expliquer pourquoi certaines tensions viscérales peuvent modifier la qualité, la fluidité ou l’amplitude du trot.
Le mouvement de ressort du dos
Le trot est caractérisé par un mouvement en diagonale alternée : l’avant droit se coordonne avec l’arrière gauche, puis inversement. Cette dynamique crée un véritable effet de ressort dans toute la colonne vertébrale. Le dos se comprime et se relâche à chaque foulée, générant une ondulation interne qui mobilise naturellement les organes. Cette mobilisation en douceur dépend de la liberté de mouvement des viscères.
Le mouvement de ressort du dos
Le trot est caractérisé par un mouvement en diagonale alternée : l’avant droit se coordonne avec l’arrière gauche, puis inversement. Cette dynamique crée un véritable effet de ressort dans toute la colonne vertébrale. Le dos se comprime et se relâche à chaque foulée, générant une ondulation interne qui mobilise naturellement les organes. Cette mobilisation en douceur dépend de la liberté de mouvement des viscères.
Si les organes suivent aisément le rythme du dos, le mouvement reste fluide et le trot conserve son amplitude naturelle.
Le rôle des fascias et des ligaments viscéraux
Les organes ne flottent pas librement dans l’abdomen : ils sont reliés au bassin, à la colonne, aux côtes et au diaphragme par des fascias et des ligaments viscéraux. Ces structures assurent à la fois leur maintien et leur liberté de déplacement. Lorsque ces tissus sont souples et élastiques, les viscères accompagnent sans effort la dynamique du trot, permettant au dos de se déployer pleinement.
Le rôle des fascias et des ligaments viscéraux
Les organes ne flottent pas librement dans l’abdomen : ils sont reliés au bassin, à la colonne, aux côtes et au diaphragme par des fascias et des ligaments viscéraux. Ces structures assurent à la fois leur maintien et leur liberté de déplacement. Lorsque ces tissus sont souples et élastiques, les viscères accompagnent sans effort la dynamique du trot, permettant au dos de se déployer pleinement.
En revanche, une perte de mobilité viscérale — due à une digestion difficile, une inflammation, un stress ou un ancien traumatisme — peut limiter ce mouvement interne et se répercuter sur la locomotion.
Impact sur la phase de flottement
Lors du trot, un moment clé se produit : la phase de flottement, lorsque les quatre membres quittent brièvement le sol.
Impact sur la phase de flottement
Lors du trot, un moment clé se produit : la phase de flottement, lorsque les quatre membres quittent brièvement le sol.
Pour que cette phase soit ample et légère, le dos doit pouvoir s’étendre sans contrainte.
Une bonne mobilité des organes et de leurs attaches participe directement à cette fluidité.
Si les viscères manquent de souplesse, ils peuvent freiner la libération du dos, raccourcir la phase de flottement et entraîner un trot plus rigide,
Si les viscères manquent de souplesse, ils peuvent freiner la libération du dos, raccourcir la phase de flottement et entraîner un trot plus rigide,
moins élastique ou moins symétrique.
Influence de la respiration et du diaphragme
Le diaphragme, muscle essentiel à la respiration, est en relation directe avec plusieurs organes (foie, estomac, rate). Une respiration bloquée ou tendue peut limiter la dynamique du tronc, réduire la capacité du dos à se déployer et altérer la qualité globale du trot.
Influence de la respiration et du diaphragme
Le diaphragme, muscle essentiel à la respiration, est en relation directe avec plusieurs organes (foie, estomac, rate). Une respiration bloquée ou tendue peut limiter la dynamique du tronc, réduire la capacité du dos à se déployer et altérer la qualité globale du trot.
Une bonne souplesse diaphragmatique contribue donc autant à l’aisance du mouvement qu’une bonne mobilité viscérale.
Conséquences d’une restriction viscérale
Lorsqu’un organe perd de la mobilité, la restriction peut créer une tension interne qui se transmet aux chaînes musculaires et fasciales liées au dos. Le ressort dorsal perd en amplitude, la foulée se raccourcit et le trot devient moins fluide.
Conséquences d’une restriction viscérale
Lorsqu’un organe perd de la mobilité, la restriction peut créer une tension interne qui se transmet aux chaînes musculaires et fasciales liées au dos. Le ressort dorsal perd en amplitude, la foulée se raccourcit et le trot devient moins fluide.
Certains animaux peuvent alors présenter une démarche plus rigide, un dos plus plat ou une asymétrie persistante, mais aussi parfois une gêne, voire une douleur, lorsque les tissus internes manquent de mobilité.
Conclusion
La qualité du trot ne dépend pas uniquement des muscles ou des articulations : elle repose sur une harmonie interne,
Conclusion
La qualité du trot ne dépend pas uniquement des muscles ou des articulations : elle repose sur une harmonie interne,
où le dos, les viscères, les fascias et la respiration travaillent ensemble.
L’ostéopathie peut aider à restaurer cette mobilité globale en redonnant de la souplesse aux tissus internes,
permettant ainsi à l’animal de retrouver un trot plus fluide, plus ample et plus confortable.
